Quand je serai grand

Quand je serai grand

Chers amis

On a tendance à critiquer la jeunesse et à leur prévoir un sombre avenir. On n’imagine pas toujours ce qui leur passe par la tête…

Il y a certains évènements impromptus qui réchauffent le coeur, celui là, tout à fait inattendu en est un pour nous, que je suis heureuse de partager avec vous. Paul est notre petit-fils de 10 ans du genre plutôt hyperactif.

 

Dessin / texte de Paul fait à l’école en cours de français. 05-2024 (10 ans)

 

Quand je serai grand.

Je fabriquerai une invention pour aller dans la mer.

Je regarderai bientôt les profondeurs de la mer.

Ma vie changera comme une aiguille qui tourne à toute vitesse.

Je ferai des études maritimes.

Avec mon invention nous pourrons tous aller dans les profondeurs de la mer,

Nous pourrons la nettoyer et l’explorer et trouver  la beauté de la terre.

J’ai hâte !

Paul
Mai 2024 (10 ans)

 

A Bandol au printemps

A Bandol au printemps

Poème de Noelle Lejeune

 

Les jardins sont un enchantement.

Explosion de couleurs,

Nous emplissant de bonheur.

Chaque année, les premières prolifèrent,

Fidèles au poste les multicolores primevères.

Les gueules de loup rivalisent de teintes chamarrées,

Les parterres, de crocus jaunes et bleus tapissés.

Les agapanthes, pom pom girls de ce carnaval bariolé,

Au gré du vent se balancent, dans un pas cadencé.

Les lys, en corolles blanches s’épanouissent,

Les rosiers de blancs et roses se couvrent de boutons.

Promesse de mille merveilles.

De plaisir rougissent les callistemon,

En haie serrée, contre le mistral, ils veillent.

Les arbres de Judée, de violine parés,

Pavoisent le long des murets.

Tandis que de jeunes pousses verdissent,

Sur les arbustes, du Printemps, les prémisses.

Les tourterelles roucoulent,

Amoureusement leur vie s’écoule.

Les parades de pigeons enamourés,

Sont un ballet journalier.

La gente à plumes, d’un va et vient de brindilles est affairée,

Prélude d’une nichée prête à s’égosiller.

 

Sur la mer, les gabians en tournoyant criaillent,

Ivres du bleu du ciel, ils se chamaillent.

Les « pointus » par le mistral bercés,

En farandole, dansent le long des quais.

En ville, de dentelle blanche les arbres sont parés,

Traine de mariée,

Attendant avec impatience le prince Charmant,

Monsieur le Printemps.

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Nettoyage de printemps à Naron

Nettoyage de printemps à Naron

Ce samedi matin 13 avril, nous étions tous prêts à en découdre avec les herbes folles, les fleurs sauvages et l’envahissement progressif des terrasses et parkings de l’ancienne école de Naron !

Les adhérents ont formé des équipes et même si les outils manquaient un peu, c’est souvent à mains nues avec des cris d’encouragement et beaucoup de bonne humeur que les broussailles, les mauvaises herbes, les cannes de Provence furent arrachées, cassées, pilées et entassées pour la voirie !

Les toits furent nettoyés avec des souffleurs, les vitres retrouvèrent leur transparence, des vieilles pièces de barbecue furent évacuées et l’escalier extérieur remis en beauté avec une obstination remarquable par Véronique.

Oui c’est aussi dans des opérations comme celle-là que se constate la solidarité au sein de l’Association et sa force, et notre futur ! Je suis fier d’y avoir participé comme tous ceux qui ont consacré quelques heures à la Communauté.

 

Jean-Claude Sabloney notre doyen était présent et sa vigueur était exemplaire, poubelle portée à deux mains, petite bêche et râteau, un investissement formidable de bonne humeur et d’efficacité !

Jacques Braudeau était partout, sur la terrasse devant, sur le parking, pour les poubelles, pour l’arrachage, il était à la peine, il mérite tous nos honneurs.

Et Karim, en haut, en bas, brassées de tiges portées vers l’entassement, et en insistant un peu, il nous aurait fait une démo de salsa ; et les Jacques bien actifs, trempés de sueur mais toujours vaillants et tous les autres, Pascal, Marie-Hélène, Jean-Paul, Christine, Gérard et Odile et tous ceux dont je n’ai pas retenu le prénom, pardon à tous, humblement …Et le Président qui coupait et taillait herbes et ronces, qui poussait, tirait, portait avec le sourire…

 

Le nombre de participants nous a permis de boucler les travaux à 11h30 et de nous préparer pour le cérémonial de l’apéro, chaises dispersées sur la terrasse, soleil et ombre, discussions impromptues, satisfaction du travail bien fait (et oui…), du repos bien mérité et de la soif bien étanchée par le petit rosé qui n’a pas fait long feu, le rouge gouleyant et le blanc qui n’a fait que passer …

 

Article de Jacques Cardinal.

MARSUD s’éveille

MARSUD s’éveille

Poème de Noelle Lejeune

Sur ma terrasse

Se passe

Chaque matin

Un turbulent festin.

La tourterelle

A tire d’aile

Répond à mon appel

C’est ma « toute belle ».

Elle picore goulûment

Les miettes que je lui tends.

Je la voudrais pour amie,

A mon approche elle s’enfuit.

Cela me désole

Mais je me console

De sa présence journalière

Qui m’est familière.

Quand je me lève tard,

Elle fait les 100 pas,

Sa tête dodelinant

En un reproche vivant.

Le gabian figé,

Sur une cheminée,

Majestueux se pavane

Sûr de sa manne.

Car à l’approche de l’ennemi,

Tout ce petit monde s’enfuit.

Ils observent le maladroit

Qui, tout de guingois,

Sur la vasque de l’angelot

Parsemée de morceaux,

A du mal à se tenir

Pour ses fins parvenir.

Sa visite est toujours brève,

Il plane vite vers d’autres rêves.

 

En couple les tourterelles,

Reviennent à tire d’aile.

Le mâle courroucé

Fonce tête baissée,

Quand un intrus rebelle

Importune sa belle.

 

Ce ballet guerrier,

Me fait penser,

Que « tu aimeras ton prochain »

Est un vœu vain.

La vie est ainsi faite,

Suite de conquêtes,

Où la loi du plus fort

En chacun de nous dort.

 

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Hommage aux aides ménagères

Hommage aux aides ménagères

Poème de Noelle Lejeune

Quand, la porte vous passez,

Un rayon de soleil, dans la maison est entré.

Du logis, vous êtes la fée,

Rien ne résiste à votre vitalité.

Un vrai parcours du combattant programmé,

Que cheveux en bataille vous menez.

Les carrelages et tommettes brillent,

Les portes vitrées scintillent,

Les toiles d’araignées, des recoins se sont envolées.

Dehors suspendus, le supplice de la tapette infligé,

Les tapis persans, leur éclat ont retrouvé.

Grace à l’aspirateur goulu, la poussière a disparu.

A la magie de vos produits, aucune tache ne résistant,

J’admire votre dextérité et savoir faire d’antan.

Partageant l’adage du verre à moitié plein,

Nous discutons des petits riens, qui enjolivent le quotidien.

Merci de votre gaité et constante bonne humeur,

Votre présence est un vrai bonheur.

«  La vie en rose »  est votre devise,

En cette nouvelle année, elle devrait être de mise.

 

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La tête dans les nuages

La tête dans les nuages

Poème de Noëlle Lejeune

De l’artiste peintre, les nuages sont la passion,
Qu’ils moutonnent ou s’effilochent à l’horizon.
Première source d’inspiration,
Les pinceaux sur le haut de la toile virevoltent, avec émotion.
Mouvements et teintes entrelacées,
Dans un irrésistible ballet.

De tableau en tableau, l’atmosphère varie.

Un village apparaît, sur une colline juché,
De paisibles ports de pêche, dans une baie ancrés,
Invitent le voyageur à, un instant, se poser.
Parfois, dans la noirceur veloutée de la nuit,
Des lumières clignotent, source de vie.
Les nuages, disparaissent, dans un bleu infini,
Pour des champs de lavande souligner la magie.
Surplombant le rivage d’un bord de mer déchainé,
« Vagues » laisse le spectateur émotionné.

Au gré de ce mystère, venu de l’infini.