Nettoyage de printemps à Naron

Nettoyage de printemps à Naron

Ce samedi matin 13 avril, nous étions tous prêts à en découdre avec les herbes folles, les fleurs sauvages et l’envahissement progressif des terrasses et parkings de l’ancienne école de Naron !

Les adhérents ont formé des équipes et même si les outils manquaient un peu, c’est souvent à mains nues avec des cris d’encouragement et beaucoup de bonne humeur que les broussailles, les mauvaises herbes, les cannes de Provence furent arrachées, cassées, pilées et entassées pour la voirie !

Les toits furent nettoyés avec des souffleurs, les vitres retrouvèrent leur transparence, des vieilles pièces de barbecue furent évacuées et l’escalier extérieur remis en beauté avec une obstination remarquable par Véronique.

Oui c’est aussi dans des opérations comme celle-là que se constate la solidarité au sein de l’Association et sa force, et notre futur ! Je suis fier d’y avoir participé comme tous ceux qui ont consacré quelques heures à la Communauté.

 

Jean-Claude Sabloney notre doyen était présent et sa vigueur était exemplaire, poubelle portée à deux mains, petite bêche et râteau, un investissement formidable de bonne humeur et d’efficacité !

Jacques Braudeau était partout, sur la terrasse devant, sur le parking, pour les poubelles, pour l’arrachage, il était à la peine, il mérite tous nos honneurs.

Et Karim, en haut, en bas, brassées de tiges portées vers l’entassement, et en insistant un peu, il nous aurait fait une démo de salsa ; et les Jacques bien actifs, trempés de sueur mais toujours vaillants et tous les autres, Pascal, Marie-Hélène, Jean-Paul, Christine, Gérard et Odile et tous ceux dont je n’ai pas retenu le prénom, pardon à tous, humblement …Et le Président qui coupait et taillait herbes et ronces, qui poussait, tirait, portait avec le sourire…

 

Le nombre de participants nous a permis de boucler les travaux à 11h30 et de nous préparer pour le cérémonial de l’apéro, chaises dispersées sur la terrasse, soleil et ombre, discussions impromptues, satisfaction du travail bien fait (et oui…), du repos bien mérité et de la soif bien étanchée par le petit rosé qui n’a pas fait long feu, le rouge gouleyant et le blanc qui n’a fait que passer …

 

Article de Jacques Cardinal.

MARSUD s’éveille

MARSUD s’éveille

Poème de Noelle Lejeune

Sur ma terrasse

Se passe

Chaque matin

Un turbulent festin.

La tourterelle

A tire d’aile

Répond à mon appel

C’est ma « toute belle ».

Elle picore goulûment

Les miettes que je lui tends.

Je la voudrais pour amie,

A mon approche elle s’enfuit.

Cela me désole

Mais je me console

De sa présence journalière

Qui m’est familière.

Quand je me lève tard,

Elle fait les 100 pas,

Sa tête dodelinant

En un reproche vivant.

Le gabian figé,

Sur une cheminée,

Majestueux se pavane

Sûr de sa manne.

Car à l’approche de l’ennemi,

Tout ce petit monde s’enfuit.

Ils observent le maladroit

Qui, tout de guingois,

Sur la vasque de l’angelot

Parsemée de morceaux,

A du mal à se tenir

Pour ses fins parvenir.

Sa visite est toujours brève,

Il plane vite vers d’autres rêves.

 

En couple les tourterelles,

Reviennent à tire d’aile.

Le mâle courroucé

Fonce tête baissée,

Quand un intrus rebelle

Importune sa belle.

 

Ce ballet guerrier,

Me fait penser,

Que « tu aimeras ton prochain »

Est un vœu vain.

La vie est ainsi faite,

Suite de conquêtes,

Où la loi du plus fort

En chacun de nous dort.

 

Cet espace d’échange est un lieu où le respect d’autrui est primordial. Les messages agressifs, moqueries gratuites, vulgarités, seront donc supprimés. Les personnes qui souhaitent réagir en postant un commentaire s’engagent à accepter ces règles.

Hommage aux aides ménagères

Hommage aux aides ménagères

Poème de Noelle Lejeune

Quand, la porte vous passez,

Un rayon de soleil, dans la maison est entré.

Du logis, vous êtes la fée,

Rien ne résiste à votre vitalité.

Un vrai parcours du combattant programmé,

Que cheveux en bataille vous menez.

Les carrelages et tommettes brillent,

Les portes vitrées scintillent,

Les toiles d’araignées, des recoins se sont envolées.

Dehors suspendus, le supplice de la tapette infligé,

Les tapis persans, leur éclat ont retrouvé.

Grace à l’aspirateur goulu, la poussière a disparu.

A la magie de vos produits, aucune tache ne résistant,

J’admire votre dextérité et savoir faire d’antan.

Partageant l’adage du verre à moitié plein,

Nous discutons des petits riens, qui enjolivent le quotidien.

Merci de votre gaité et constante bonne humeur,

Votre présence est un vrai bonheur.

«  La vie en rose »  est votre devise,

En cette nouvelle année, elle devrait être de mise.

 

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La tête dans les nuages

La tête dans les nuages

Poème de Noëlle Lejeune

De l’artiste peintre, les nuages sont la passion,
Qu’ils moutonnent ou s’effilochent à l’horizon.
Première source d’inspiration,
Les pinceaux sur le haut de la toile virevoltent, avec émotion.
Mouvements et teintes entrelacées,
Dans un irrésistible ballet.

De tableau en tableau, l’atmosphère varie.

Un village apparaît, sur une colline juché,
De paisibles ports de pêche, dans une baie ancrés,
Invitent le voyageur à, un instant, se poser.
Parfois, dans la noirceur veloutée de la nuit,
Des lumières clignotent, source de vie.
Les nuages, disparaissent, dans un bleu infini,
Pour des champs de lavande souligner la magie.
Surplombant le rivage d’un bord de mer déchainé,
« Vagues » laisse le spectateur émotionné.

Au gré de ce mystère, venu de l’infini.

Louis dit Loulou

Louis dit Loulou

Article de Jacques Cardinal

Louis dit Loulou

 

J’ai appelé mon petit chat « Louis », ce qui permet au petit nombre de ses intimes de l’appeler Loulou ! Ce petit être d’une intelligence aiguë, aussi indépendant qu’affectueux me pardonne gentiment mes bévues et accepte mes compliments et caresses sans perdre son amour de la liberté et sa fierté évidente et revendiquée de félin. 

Son pas naturellement désinvolte et fier m’a inspiré l’analogie avec nos anciens rois et naturellement avec le quatorzième du nom dit le « roi Soleil ». J’ai bien noté du reste qu’un Cardinal aida son père à établir son autorité et qu’un autre Cardinal l’assista pour soumettre la noblesse alors en « Fronde » !

Petit chat Loulou n’a pas que des qualités et ses exigences royales se manifestent selon son bon-vouloir, il veut être le Soleil de sa maison et exige une disponibilité à nulle autre pareille (« Nec pluribus impar ») au besoin en exerçant une pression physique impressionnante.

Le roi imposait une obéissance formelle, régentait par lettre de cachet et D’Artagnan faisait exécuter la volonté royale au besoin en étant le geôlier d’un Fouquet tombé en disgrâce (à ce moment opinent les historiens et les lecteurs d’A. Dumas…). Dans ces années de crépuscule royal, le traité de Fontainebleau vint même annuler l’Edit de Nantes, transformant la « douce France » en théocratie absolutiste. 

Un homme se leva pour protester contre cet absolutisme, tel un Navalny du XVIIIème siècle, un homme qui considérait que la liberté d’opinion était indissociable de la liberté d’expression et que si la Censure était le seul outil capable de les séparer, elle était un incroyable aveu de faiblesse pour le Pouvoir (le Roi) car c’était reconnaitre que son Autorité ne pouvait perdurer que par l’entrave à la liberté d’expression de ses adversaires sous la forme de répression publique et contrainte physique !

Voltaire, car il s’agissait bien de François-Marie Arouet, s’est battu toute sa vie contre le fanatisme religieux et pour la liberté d’opinion. Intervenant après la mort sur le bûcher de Jean Callas, un protestant soupçonné de crimes religieux, il aurait déclaré « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je suis prêt à me battre jusqu’à la mort pour que vous puissiez le dire ! » (citation apocryphe).

Ses combats incessants que nous incluons dans ce qui est appelée la Philosophie des lumières influencèrent notamment la rédaction de l’Article XI de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen d’août 1789 :

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ». 

Ce petit plaidoyer sur la liberté d’expression n’est pas un rappel éthéré destiné à un monde de bisounours mais l’affirmation d’un plaisir, celui de continuer à présenter les activités de notre Association avec le respect et la tendresse que j’éprouve pour l’ensemble de cette communauté et avec une plume qui, si elle chatouille, ne peut par nature, mordre.

Je terminerai en citant un grand Philosophe qui m’est très cher, Guy Bedos : « La liberté ne s’use que si l’on ne s’en sert pas », tout en reconnaissant que l’on pourrait dire la même chose de l’Egalité et de la Fraternité, mais aussi de l’Amour, de l’Intelligence et de l’Empathie …

 

 

La bienveillance

La bienveillance

Article de  Jean Paul Hue

 

La bienveillance

Quelle est l’ambition que nous partageons tous à BLC ?

Nous rendre la vie plus douce.

La recette pour y parvenir comporte un ingrédient indispensable ; la bienveillance.

Dans chacun des nombreux ateliers de BLC on trouve cet état d’esprit, cette valeur partagée.

La bienveillance sinscrit dans une relation égalitaire et respectueuse. Elle n’est jamais condescendante.

La bienveillance est nécessaire à la compréhension dautrui, de ses motivations profondes, de ses centres d’intérêt.

La bienveillance est gratuite, sans préalable et sans contrepartie.

Le grand poète Pierre Reverdy écrivait « Il n’y a pas d’amour. Il n’y a que des preuves d’amour ».

A bien y réfléchir, cette affirmation s’applique parfaitement à la bienveillance.

Voici quelques unes de ces preuves.

Par pudeur, nous nous efforçons de cacher nos cicatrices physiques ou morales.

Par discrétion, chacun veille à respecter la distance qui protège nos fragilités.

Par générosité, notre oreille reste attentive à la parole qui espère du réconfort.

Nos succès et nos échecs passés ne doivent pas préjuger de qui nous sommes ici et maintenant.

Plutôt que de démontrer nos capacités intellectuelles ou physiques, nous aimons faire partager nos savoir-faire, nos petits talents à ceux qui débutent ou sont en difficulté.

Nous sommes fiers des progrès de ceux que nous avons pu aider.

Nous ne formulons que des mots de soutien et d’encouragement

Si nous n’avons pas réussi ou gagné aujourd’hui, aucune importance !

Ce n’était pas notre but principal.

 Ce fut une bonne journée quand-même !

 

Jean-Paul