La montagne de la Sainte Victoire : pourquoi l’appelle-t-on ainsi ?
C’est une origine ligure : selon les historiens Frédéric Mistral et Camille Jullian, le nom de la fameuse Sainte Victoire trouverait son origine d’un mot celtique comme « Ventur », « Venturus », Dieu des hauteurs.
Avant le XIIè siècle, elle s’appelait : « Montagne Sainte Venture ».
Le 2 octobre 1657, le mécène Honoré Lambert la baptise « Sainte Victoire ». Le pic des Mouches est son point culminant : 1011 m de hauteur.
Chantal
Pourquoi y a-t-il une croix sur la sainte Victoire?
Cette croix fut érigée pour conjurer les maux qui frappaient la France à cette époque : l’invasion des prussiens et la variole.
Le Barrage Bimont
Situé au pied de la Sainte Victoire, d’une hauteur de 87 mètres et hauteur de la ligne de crête 180 mètres, le barrage construit de 1946 à 1952 est le plus récent des barrages du massif. Il retient en permanence entre 11 et 14 millions de m3 d’eau.
Il sert à alimenter les grands centres industriels et urbains de la vallée d’Arc et de Marseille.
Les eaux du barrage proviennent en partie du Verdon, de La Durance et d’autres ruissellements du Massif.
Le Barrage Zola
D’une hauteur de 36 mètres, est maçonné et a une capacité de 200 000 m3.
Il a été conçu par l’ingénieur François Zola, père du célèbre écrivain Emile Zola.
C’est l’un des premiers barrages « voûte » au monde. Mis en service en 1854, il a été exploité jusqu’en 1877 pour amener l’eau jusqu’à Aix en Provence.
Il est géré aujourd’hui par la Société du Canal de Provence.
La Société du Canal de Provence a récemment dégagé une ancienne meule qui servait à fabriquer le mortier de chaux nécessaire à la maçonnerie du barrage.