Quel accueil !

Des sourires, des regards qui s’éclairent, qui demandent confirmation, des voix qui interrogent sans hésitation ni retenue, qui veulent tout savoir, qui veulent la confirmation d’une présence, d’une participation mais aussi l’écoute d’une tessiture, la sonorité de la voix, qui veulent savoir si…, quand… et toujours des sourires, des fleurs des bonbons et des chocolats …
Non mais presque …

Patricia, Marie-Jo, Jacky puis Marie, Ludo, Régis et Yvon, Agnès et Françoise, la semaine suivante les deux Martine et Nicole, Anne et Annie, … les prénoms volent, s’accrochent à un visage une présence une voix, les chaises envahissent la salle avec les écrans, l’impatience est là, l’envie de chanter et je me dis, oui là, à ce moment-là, je me suis dit « c’est génial, on a tous envie de chanter et de s’amuser, de prendre un air et des paroles et de les expulser de la poitrine pour en faire un son commun, une aubade, une ritournelle, un plaisir musical personnel et amical, un son qui va s’associer à d’autres et exprimer des joies, des bonheurs,
des attentes, de la nostalgie et du plaisir !

Et c’est Michel Fugain qui nous tend la main, « On laisse tous un jour, un peu de ses amours, sur une table dans le fond d’un café » et c’est notre vie que nous chantons, notre jeunesse et nos rêves d’amour et d’amitié et l’enthousiasme nous emporte, les corps bougent …
« Hop hop hop » Yvon recadre, “suivez la musique sur l’écran de Karaoké, mais attention on la refait à la guitare, pas trop vite ! »

Et on se souvient des copains qui grattaient autour du feu qu’on n’avait pas réussi à allumer là-bas loin en Lorraine, des filles qui chantaient si bien et qui étaient si belles …
Et voilà qu’arrive le Grand Georges Brassens et sa gourmandise de jeune femme pendant l’orage, « lui parler de la pluie, lui parler du gros temps » et on refait (dixit Yvon), et on re-refait et on peaufine, et on s’accroche et tout d’un coup, c’est là, c’est la bonne harmonie, le plaisir intact dans le respect du génie Brassens…

Et La Bohème, ce bijou d’écriture, ce merveilleux poème plein d’amour et de sentiments, de Montmartre et des moins de vingt ans…
Oui finalement, « Je n’aurais pas le temps, pas le temps », je dois interrompre ma logorrhée évidente, il me faut écourter ce texte mais peu m’importe car j’ai eu le plaisir hier soir de
partager la vie de quelques illuminés …

 

Article de Jacques Cardinal.

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